Accueil
l'émission C dans l'air :
http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_rubrique=1138
Après les syndicats de médecins hospitaliers, vingt-cinq professeurs réputés des hôpitaux publics lancent un appel contre la réforme de l’hôpital voulue par la ministre de la Santé, dénonçant une loi à la "pensée marchande" qui réduit "le malade au tarif de sa maladie".
Le débat autour de la réforme hospitalière se poursuit, gagnant ces derniers jours des professeurs hospitaliers et des chefs de service qui multiplient les prises de position hostiles. L’"appel des 25", publié dans les colonnes du Nouvel Observateur, jeudi 16 avril, en est l’une des dernières illustrations.
Signé par des professeurs des hôpitaux parisiens, comme le gynécologue-obstétricien René Frydman, le neurologue Olivier Lyon-Caen, le pédiatre Alain Fischer ou le diabétologue André Grimaldi, cet appel dénonce une loi qui "porte en elle la disparition" de la médecine hospitalière "au profit d’une médecine mercantile", et dont "les premières victimes en seront les patients et les soignants".
Selon les signataires, elle "cale l’hôpital sur l’entreprise" en renforçant les pouvoirs du directeur d’établissement qui "pourra n’avoir aucune compétence médicale" mais "arrêtera le projet médical de l’établissement".
"Dans le même temps, on organise des suppressions massives et injustifiées d’emplois d’infirmiers et d’aides-soignants", ajoutent-ils, s’inquiétant aussi de la suppression des services au profit des pôles plus larges et de l’alignement des tarifications sur celles du secteur privé, soumis à moins de contraintes.
Répondant aux critiques dans une tribune publiée par le quotidien Le Figaro, la ministre de la Santé a encouragé les signataires à lire "la loi au lieu de la caricaturer.
http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_rubrique=1138
Après les syndicats de médecins hospitaliers, vingt-cinq professeurs réputés des hôpitaux publics lancent un appel contre la réforme de l’hôpital voulue par la ministre de la Santé, dénonçant une loi à la "pensée marchande" qui réduit "le malade au tarif de sa maladie".
Le débat autour de la réforme hospitalière se poursuit, gagnant ces derniers jours des professeurs hospitaliers et des chefs de service qui multiplient les prises de position hostiles. L’"appel des 25", publié dans les colonnes du Nouvel Observateur, jeudi 16 avril, en est l’une des dernières illustrations.
Signé par des professeurs des hôpitaux parisiens, comme le gynécologue-obstétricien René Frydman, le neurologue Olivier Lyon-Caen, le pédiatre Alain Fischer ou le diabétologue André Grimaldi, cet appel dénonce une loi qui "porte en elle la disparition" de la médecine hospitalière "au profit d’une médecine mercantile", et dont "les premières victimes en seront les patients et les soignants".
Selon les signataires, elle "cale l’hôpital sur l’entreprise" en renforçant les pouvoirs du directeur d’établissement qui "pourra n’avoir aucune compétence médicale" mais "arrêtera le projet médical de l’établissement".
"Dans le même temps, on organise des suppressions massives et injustifiées d’emplois d’infirmiers et d’aides-soignants", ajoutent-ils, s’inquiétant aussi de la suppression des services au profit des pôles plus larges et de l’alignement des tarifications sur celles du secteur privé, soumis à moins de contraintes.
Répondant aux critiques dans une tribune publiée par le quotidien Le Figaro, la ministre de la Santé a encouragé les signataires à lire "la loi au lieu de la caricaturer.
