PROMESSE - sera-t-elle tenue ?? ... (à suivre)
10 février 2009
PARIS (AFP) — PSA Peugeot Citroën a annoncé lundi qu'il ne fermerait pas d'usine et ne mettrait pas en oeuvre de plan de licenciement en France, en contrepartie du prêt de 3 milliards d'euros sur 5 ans consenti au groupe par l'Etat français.
Renault a annoncé lui aussi qu'il ne mettrait pas en oeuvre de plan social en 2009 et confirmé qu'il ne fermerait pas d'usine d'assemblage "dans les prochaines années" en France, en contrepartie du prêt de 3 milliards d'euros sur 5 ans consenti au groupe par l'Etat.
"PSA Peugeot Citroën ne fermera pas d'usine en France (...) Dans les circonstances actuelles, le groupe ne mettra pas en oeuvre de plans de licenciements en France", a indiqué PSA dans un communiqué.
Le groupe a ajouté qu'il lancerait "dans les deux ans à venir, dans chacune de ses cinq usines de montage françaises, un à plusieurs nouveaux modèles de véhicules".
L'Etat va consentir deux prêts participatifs de 3 milliards d'euros chacun à Renault et PSA Peugeot Citroën en échange de la pérennité des sites d'assemblage automobile, a annoncé lundi le président Nicolas Sarkozy.
"Ce prêt permettra au groupe de soutenir en particulier son programme de développement de véhicules plus propres, plus économes en énergie et abordables pour ses clients", s'est félicité PSA.
Le groupe s'est aussi engagé à apporter "un soutien actif" à l'ensemble des acteurs de la filière automobile, notamment "en réduisant les délais de paiement aux fournisseurs".
PSA a aussi confirmé qu'il allait porter de 100 à 200 millions d'euros sa contribution au fonds d'investissement automobile.
Ce fonds sectoriel pour aider les sous-traitants est alimenté à la fois par l'Etat et par les deux constructeurs Renault et PSA Peugeot Citroën. Jusque-là, il était doté de 300 millions d'euros, dont 100 millions apportés par l'Etat et 100 millions par chaque constructeur français.
Les six milliards de prêts consentis viennent s'ajouter aux deux coups de pouce du gouvernement en décembre dernier: un milliard d'euros accordés aux filiales de crédit des constructeurs et la prime à la casse qui permet à un acheteur d'une voiture particulière de bénéficier d'une prime de 1.000 euros s'il met au rebut un véhicule de plus de dix ans.
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autre source http://www.lesechos.fr/info/auto/4829797.htm
Le groupe dirigé par Thierry Morin aurait sollicité le FSI, en compagnie de quelques autres entreprises. De son côté, Faurecia, le numéro deux français du secteur, a plus que doublé ses pertes l'an dernier et lance un nouveau programme de réduction de coûts.
Le ministère de l'Industrie avait évoqué récemment la possibilité que le Fonds stratégique d'investissement (FSI) puisse venir en aide, entre autres, au secteur automobile. L'un des bénéficiaires pourrait être Valeo, qui aurait déposé un dossier auprès du fonds, selon une source gouvernementale. Le FSI se refuse à commenter le cas de tel ou tel dossier. Le paradoxe, au vu des exigences du président de la République, Nicolas Sarkozy, serait de voir le fonds public renflouer le second équipementier automobile français, au moment où il vient de lancer un plan de 5.000 suppressions d'emplois, dont 1.600 en France. Mais, après tout, la situation actuelle de PSA Peugeot Citroën et de Renault, qui procèdent par départs volontaires et non par licenciements, n'est pas très différente.
Au siège de Valeo, on rejette l'idée de recourir au Fonds de modernisation des équipementiers automobiles, une structure spécifique qui vise surtout les sous-traitants dits de « rang 2 », mais, pour le reste, on reste plutôt flou : « La situation financière de Valeo ne nécessite pas de demande de financement auprès des fonds mis en place par le gouvernement. En revanche, Valeo pourrait bénéficier d'aides de soutien à l'innovation pour les voitures non polluantes », explique-t-on. Le groupe tablait fin 2008 sur un chute de 25 % de son chiffre d'affaires au quatrième trimestre et un résultat d'exploitation négatif. En revanche, il affirme disposer de 1,2 milliard d'euros de ligne de crédit non tirée.
Pertes doublées pour Faurecia
Par ailleurs, Faurecia, le premier équipementier automobile français, a fait état hier d'un doublement de ses pertes annuelles au titre de 2008, à 574,8 millions d'euros contre un résultat négatif de 237,5 millions en 2007. Une dégradation qui tient à des provisions pour restructuration et dépréciation d'actifs et, surtout, à la chute de 21 % de son activité au quatrième trimestre de 2008. Le groupe contrôlé par PSA Peugeot Citroën, qui a déjà programmé un plan de 1.215 suppressions emplois dans son activité de sièges automobiles, prévoit désormais un programme de réduction des coûts de 600 millions d'euros, une diminution de ses investissements de 100 millions, ainsi qu'une augmentation de capital de 450 millions au premier semestre, validée par PSA. But de l'opération : « Augmenter les fonds propres du groupe et diminuer le poids des frais financiers », souligne-t-on chez Faurecia. D'autre part, l'équipementier a intenté une action en justice contre Chrysler, lui réclamant 110 millions de dollars au titre de coûts d'ingénierie que l'américain lui devrait.
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L'équipementier automobile Valeo a décidé de supprimer 163 emplois sur son site de Châtellerault (Vienne) qui compte 750 salariés, selon les syndicats, à la suite d'un comité central extraordinaire qui s'est tenu mardi. «En fait, plus de 163 emplois pourraient disparaître car certains postes supprimés... ...
10 février 2009
PARIS (AFP) — PSA Peugeot Citroën a annoncé lundi qu'il ne fermerait pas d'usine et ne mettrait pas en oeuvre de plan de licenciement en France, en contrepartie du prêt de 3 milliards d'euros sur 5 ans consenti au groupe par l'Etat français.
Renault a annoncé lui aussi qu'il ne mettrait pas en oeuvre de plan social en 2009 et confirmé qu'il ne fermerait pas d'usine d'assemblage "dans les prochaines années" en France, en contrepartie du prêt de 3 milliards d'euros sur 5 ans consenti au groupe par l'Etat.
"PSA Peugeot Citroën ne fermera pas d'usine en France (...) Dans les circonstances actuelles, le groupe ne mettra pas en oeuvre de plans de licenciements en France", a indiqué PSA dans un communiqué.
Le groupe a ajouté qu'il lancerait "dans les deux ans à venir, dans chacune de ses cinq usines de montage françaises, un à plusieurs nouveaux modèles de véhicules".
L'Etat va consentir deux prêts participatifs de 3 milliards d'euros chacun à Renault et PSA Peugeot Citroën en échange de la pérennité des sites d'assemblage automobile, a annoncé lundi le président Nicolas Sarkozy.
"Ce prêt permettra au groupe de soutenir en particulier son programme de développement de véhicules plus propres, plus économes en énergie et abordables pour ses clients", s'est félicité PSA.
Le groupe s'est aussi engagé à apporter "un soutien actif" à l'ensemble des acteurs de la filière automobile, notamment "en réduisant les délais de paiement aux fournisseurs".
PSA a aussi confirmé qu'il allait porter de 100 à 200 millions d'euros sa contribution au fonds d'investissement automobile.
Ce fonds sectoriel pour aider les sous-traitants est alimenté à la fois par l'Etat et par les deux constructeurs Renault et PSA Peugeot Citroën. Jusque-là, il était doté de 300 millions d'euros, dont 100 millions apportés par l'Etat et 100 millions par chaque constructeur français.
Les six milliards de prêts consentis viennent s'ajouter aux deux coups de pouce du gouvernement en décembre dernier: un milliard d'euros accordés aux filiales de crédit des constructeurs et la prime à la casse qui permet à un acheteur d'une voiture particulière de bénéficier d'une prime de 1.000 euros s'il met au rebut un véhicule de plus de dix ans.
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autre source http://www.lesechos.fr/info/auto/4829797.htm
Le groupe dirigé par Thierry Morin aurait sollicité le FSI, en compagnie de quelques autres entreprises. De son côté, Faurecia, le numéro deux français du secteur, a plus que doublé ses pertes l'an dernier et lance un nouveau programme de réduction de coûts.
Le ministère de l'Industrie avait évoqué récemment la possibilité que le Fonds stratégique d'investissement (FSI) puisse venir en aide, entre autres, au secteur automobile. L'un des bénéficiaires pourrait être Valeo, qui aurait déposé un dossier auprès du fonds, selon une source gouvernementale. Le FSI se refuse à commenter le cas de tel ou tel dossier. Le paradoxe, au vu des exigences du président de la République, Nicolas Sarkozy, serait de voir le fonds public renflouer le second équipementier automobile français, au moment où il vient de lancer un plan de 5.000 suppressions d'emplois, dont 1.600 en France. Mais, après tout, la situation actuelle de PSA Peugeot Citroën et de Renault, qui procèdent par départs volontaires et non par licenciements, n'est pas très différente.
Au siège de Valeo, on rejette l'idée de recourir au Fonds de modernisation des équipementiers automobiles, une structure spécifique qui vise surtout les sous-traitants dits de « rang 2 », mais, pour le reste, on reste plutôt flou : « La situation financière de Valeo ne nécessite pas de demande de financement auprès des fonds mis en place par le gouvernement. En revanche, Valeo pourrait bénéficier d'aides de soutien à l'innovation pour les voitures non polluantes », explique-t-on. Le groupe tablait fin 2008 sur un chute de 25 % de son chiffre d'affaires au quatrième trimestre et un résultat d'exploitation négatif. En revanche, il affirme disposer de 1,2 milliard d'euros de ligne de crédit non tirée.
Pertes doublées pour Faurecia
Par ailleurs, Faurecia, le premier équipementier automobile français, a fait état hier d'un doublement de ses pertes annuelles au titre de 2008, à 574,8 millions d'euros contre un résultat négatif de 237,5 millions en 2007. Une dégradation qui tient à des provisions pour restructuration et dépréciation d'actifs et, surtout, à la chute de 21 % de son activité au quatrième trimestre de 2008. Le groupe contrôlé par PSA Peugeot Citroën, qui a déjà programmé un plan de 1.215 suppressions emplois dans son activité de sièges automobiles, prévoit désormais un programme de réduction des coûts de 600 millions d'euros, une diminution de ses investissements de 100 millions, ainsi qu'une augmentation de capital de 450 millions au premier semestre, validée par PSA. But de l'opération : « Augmenter les fonds propres du groupe et diminuer le poids des frais financiers », souligne-t-on chez Faurecia. D'autre part, l'équipementier a intenté une action en justice contre Chrysler, lui réclamant 110 millions de dollars au titre de coûts d'ingénierie que l'américain lui devrait.
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L'équipementier automobile Valeo a décidé de supprimer 163 emplois sur son site de Châtellerault (Vienne) qui compte 750 salariés, selon les syndicats, à la suite d'un comité central extraordinaire qui s'est tenu mardi. «En fait, plus de 163 emplois pourraient disparaître car certains postes supprimés... ...
Dernière édition par Jocelyne le Mer 11 Fév - 16:58, édité 1 fois